Chroniques de Pluton
Les odes : le triptyque des 3 chaos
Ode au G :
Tes yeux brillent dans le noir
Le G a froid
Tes cheveux flottent au vent
Le G tu es content
Mouille la vie intense
Sur les camps atrophiés
Pourtant il me semble que je sens
La mort corrompue sur l’Orphée
Pourquoi la mouche du coche ?
Ta mis un choux par la fenêtre
Cacophonie de singe moche
A qui est-il ce maître ?
Pernico
Ode au Jo :
Amène ton oiseau volant
Apporte moi l’orang-outang
Sur la patate carnivore
Le mange-merde adore
Attrape la bulle narco-savon
Et avance ta main de salon
Revient en ces pas à tartine
Mais puisque la rime abîme
Les dents de Tiers sur qui moi
Trop s’attarde à manger du foie ?
Pernico
Ode à moi :
Je suis le soleil de ta nuit
Qui triomphe du temps nocturne
J’aime bien le pain de mie
Mais pas avec des œufs durs
Je marcherais tout droit
Mais prendrais garde à toi
J’aime la télévision américaine
Et presque autant la japonaise.
Johann aime mon poème de merde
Si tu verras ta tête
Pernico
Tiens la cruche bien haute :
Raisins aux pommes mangé par des chiens
Coquilles hydrocéphales qui n’y peuvent rien
Je suis là sur les boîtiers à bâton malvu
Sur la terre, les pêcheurs c’est des poiles
A jamais roupignolle rien ne sert
L’hameçon et croquemort pour le sel de mer
Pernico
Ode à Johann 2 :
Tartampion mit une boîte sur le feu
J’aime la confiture de vie
Manger à part toi mais un petit peu
Chronique surnéchroniste sur la mie
Sur moi je prends
D’arriver en hareng ?
Pernico
Ode à « Monté à moi, ragouniasse » :
Mélange émérite sur tartampion
Choucroute œsophage hermaphrodite la vie
Qu’est ce que le chien hétéro sur pion
Anime le champs de cacahuètes sans pie
Remarque le ketchup t’es drôle mais en rôle
Grimace atrophiée en oreilles de choux-bus
La grève ramène la paye qui est crawl
L’épine dorsale tartare émus
Table sur le crayon limé et bouché
Toile en fonte des neiges seraient peu
Sommes nous revenus chez moi en émeu
Cheveux d’oreillers en règle aimé
Ficelle sur une chaussure de cheminée
Arboricole des insectes qui meurent
Sous ta main-œuf remise en nez
Truffé de mise en carton sur l’heure
La vie mange mes noms, sur qui toi
Meurt en lumière, je te sens avec pois ?
Auteur: Pernico