Souvenirs de Paris
« J’ai levé les yeux et j’ai vu le ciel » s’exprimait Bernard Clapet lors de la conférence à Paris sur les bouchons de liège en boîte. Je m’en souvient encore, voici mes aventures à Paris, Terre Promise.
Je me levais, ou plutôt ma mère me réveilla vers 6H. . Je n’avais presque pas dormi de la nuit, l’excitation m’en empêchant. Je n’avais pas très faim, car à cette heure-ci on a pas beaucoup d’appétit d’après moi. Après ces efforts surhumains réalisés, je fis mon troisième travail :celui de me laver, ce qui ne dura que 10 minutes et pour m’habiller, 5 minutes. Ensuite, comme il était 6H25 et comme il était convenu que le père de Xavier vînt me chercher en voiture pour amener Xavier, moi-même et Laurent à la gare du nord (arrêt SNCF en tramway). J’attendais jusqu’à 6H45, heure convenu, Xavier frappa à la porte d’entrée avec sa main en faisant un mouvement de va et vient vers l’avant pour que cela produise un bruit, je sortais de la maison le cœur gonflé de fierté et rempli de peine, avec comme lourde charge mon petit sac à dos bleu (emprunté à ma sœur) et mon grand sac bleu à rayures jaune. Je fis mes adieux pour une dernière fois à ma mère et je refermais le petit portail blanc, si chère à mon cœur et rempli de bons souvenirs derrière moi. Je mis mes deux fardeaux dans le coffre et salua en entrant dans la voiture, d’une poignée de main vigoureuse et chaleureuse, le père de Xavier. Sans dire mot, nous allâmes chercher Laurent ; Xavier descendit de la voiture et alla chercher Laurent en frappant à sa porte doucement mais sûrement. Celui-ci, répondant à l’appel, sortit aussitôt et je constatais derrière lui une ombre, donc j’en conclu qu’il n’était pas le seul réveillé. Laurent mis ses bagages dans le coffre, et en entrant dans la voiture, il salua à tour de rôle : l’aîné de nous quatre Mr Collet puis le benjamin, c’est à dire moi, d’un salut amical de la tête en la remuant d’avant en arrière. Nous démarrâmes et tout au long du chemin, nous nous remémorâmes nos quêtes et nos joutes passées quand Carquefou n’était qu’une petite bourgade sans prétention et non pas une métropole immense pilier de la criminalité comme maintenant. Nos rires furent accompagnés de violentes et viriles tapes dans le dos.
« J’ai levé les yeux et j’ai vu le ciel » s’exprimait Bernard Clapet lors de la conférence à Paris sur les bouchons de liège en boîte. Je m’en souvient encore, voici mes aventures à Paris, Terre Promise.
Je me levais, ou plutôt ma mère me réveilla vers 6H. . Je n’avais presque pas dormi de la nuit, l’excitation m’en empêchant. Je n’avais pas très faim, car à cette heure-ci on a pas beaucoup d’appétit d’après moi. Après ces efforts surhumains réalisés, je fis mon troisième travail :celui de me laver, ce qui ne dura que 10 minutes et pour m’habiller, 5 minutes. Ensuite, comme il était 6H25 et comme il était convenu que le père de Xavier vînt me chercher en voiture pour amener Xavier, moi-même et Laurent à la gare du nord (arrêt SNCF en tramway). J’attendais jusqu’à 6H45, heure convenu, Xavier frappa à la porte d’entrée avec sa main en faisant un mouvement de va et vient vers l’avant pour que cela produise un bruit, je sortais de la maison le cœur gonflé de fierté et rempli de peine, avec comme lourde charge mon petit sac à dos bleu (emprunté à ma sœur) et mon grand sac bleu à rayures jaune. Je fis mes adieux pour une dernière fois à ma mère et je refermais le petit portail blanc, si chère à mon cœur et rempli de bons souvenirs derrière moi. Je mis mes deux fardeaux dans le coffre et salua en entrant dans la voiture, d’une poignée de main vigoureuse et chaleureuse, le père de Xavier. Sans dire mot, nous allâmes chercher Laurent ; Xavier descendit de la voiture et alla chercher Laurent en frappant à sa porte doucement mais sûrement. Celui-ci, répondant à l’appel, sortit aussitôt et je constatais derrière lui une ombre, donc j’en conclu qu’il n’était pas le seul réveillé. Laurent mis ses bagages dans le coffre, et en entrant dans la voiture, il salua à tour de rôle : l’aîné de nous quatre Mr Collet puis le benjamin, c’est à dire moi, d’un salut amical de la tête en la remuant d’avant en arrière. Nous démarrâmes et tout au long du chemin, nous nous remémorâmes nos quêtes et nos joutes passées quand Carquefou n’était qu’une petite bourgade sans prétention et non pas une métropole immense pilier de la criminalité comme maintenant. Nos rires furent accompagnés de violentes et viriles tapes dans le dos.
Quelques minutes plus-tard nous arrivâmes à bon port malgré l’ébriété du chauffeur qui avait fêté notre départ dans la voiture. Nous descendîmes de voiture et prîmes nos bagages ; après des adieux fait à notre chauffeur, nous hésitâmes à passer la grande porte qui était devant nous. Allait-elle changer notre vie ? Allons-nous vers de nouvelles aventures ? Est-ce que j’ai de la viande entres les dents ? Aimes-tu les galettes bretonnes ? Toutes ces questions et bien d’autres nous traversaient l’esprit et, après 5 minutes d’angoisse, de frayeur et de sueur, nous passâmes l’inévitable porte électrique, pilier de notre civilisation et fruit d’une technologie parfaite défiant l’imagination humaine. Nous entrâmes et la première chose qui me frappa, c’était une personne habillée sommairement, celle-ci faisait une imitation parfaite du dindon des champs qui vit dans les trous de terre et se nourrit de vers de terre. Mais cette personne du type masculin mal rasé nous fit aussi la danse de la pluie. Nous avançâmes vers un tas de bagages, nos instincts se réveillèrent et en voyant Eric, Thomas, Solenne et bien d’autres, nous comprîmes que c’était là le point de ralliement. Nous saluâmes Mr Le Méhauté, notre professeur de technologie, et posèrent nos bagages. Je remarquais que l’excellent imitateur du dindon des champs acquiesçait d’autres personnes pour leur montrer son excellent talent d’imitateur. Je remarquais que nous avions tous des bagages de différentes couleurs, détails non négligeable qui pourrait servir pus-tard. En quelques minutes, notre meute, composé de 10 personnes, s’agrandit avec l’arrivée de gens de l’autre classe dont le Toine car nous étions deux classes à faire ce voyage. Par instinct, Laurent et moi quittâmes le camp et suivîmes Pascal et François deux membres de notre classe, jusqu’au point le plus humiliant et décadent de notre société : La Librairie. Lorsque nous entamâmes notre lecture de quelques magazines pris au hasard, nous fûmes interrompus par un homme poilus à lunettes du type ours qui nous dit :
_ »Si on achète pas, on regarde pas. »
Et nous fûmes contraint, moi et mes compagnons d’infortune, d’abandonner la librairie Hachette ; en retournant au camp, nous constatâmes que celui-ci s’était agrandit de quelques irréductibles, telle que Mme Gautier. Nous empoignâmes nos bagages et, sur ordre des aînés, nous avançâmes avec nos jambes en faisant un mouvement toujours en avant avec notre bassin un pied devant l’autre en direction du TGV tant convoité par la civilisation actuelle.
La panique qui s’en suivit est indéfinissable ; de peur d’avoir des places pour le peu inconvenantes, nous filâmes comme une flèche. Arrivés dans les premier aux wagons, nous prîmes mes compagnons et moi une table autour de laquelle 4 fauteuils étaient avancés. Nous posâmes nos bagages au-dessus de nous et je m’installais près de la fenêtre, en face de moi Xavier, à côté de lui Larry Mc Bruce et à côté de moi Laurent. Le TGV démarra dans les environs de 6H36 minutes. Je constatais qu’il roulait très vite en direction de Paris. L’agitation redoublait de minutes en minutes malgré les altercations des professeurs. Je mis mon « walkman » sur les oreilles et décidait de faire un somme que je ne puis réaliser tant le bruit dans le wagon était fort donc je décidais de regarder par la fenêtre transparente qui était à ma droite. Au bout d’un moment mes instincts me dirent d’enlever ma tête et de la bouger car je commençais à avoir un torticolis très douloureux. Nous fîmes, 1H30 plus-tard, un arrêt d’environ 5 minutes à la gare du Mans puis nous repartîmes dans l’espoir d’atteindre enfin un jour notre destination. « Paris la capitale, nous voilà ». Laurent au cours du voyage jouait le rôle de l’Abbé Pierre et distribuait de nombreuses sucreries et j’eu droit au fameux « Milky-Way ». Une heure et demi plus-tard, nous arrivâmes près de Paris malgré l’ébriété du chauffeur et je voyais par les fenêtre les belles cités qui entourent le capitale, ah, que de souvenirs les cités, et malheureusement pour moi, je n’avais pas mon gilet par balles.
Descendant du TGV avec les bagages, nous constatâmes que nous nous trouvions dans une gare, la fameuse gare Montparnasse. Et curieusement à ce que je pensais, les parisiens étaient des êtres humains doués d’intelligence. Quelle découverte formidable pour l’humanité ! Nous suivîmes nos accompagnateurs et prîmes nos premiers escalators parisiens et qui montaient ! Nous nous arrêtâmes devant la grande porte en verre transparente électrique, qu’allons-nous endurer ? Que va-t-il se passer ? Ne sont-ils pas cannibales ? Est-ce que j’ai apporté mon dentifrice, Toutes ces questions se bousculaient dans notre tête et nous franchîmes la porte qui nous séparait du monde terrifiant de la vie parisienne. Mais nous ne savions pas ce qui allait nous arriver à nous les Carquefoliens ou Thouariens pour certains. Nous franchîmes le sol tant redouté de Paris, La Capitale.
To be continued ? ECRIT par: Pernico